Sale temps pour la planète ( France 5)

Les inondations de l'automne dernier en Thaïlande avaient touchées très durement Bangkok.

Un fait très rare mais qui pourrait se répéter même si de lourds travaux ont été entrepris pour éviter de revivre une telle catastrophe. Mais le vrai danger pour Bangkok est peut-être ailleurs. Cela fait quelques années que les scientifiques s'inquiètent de l'avenir de la capitale thaïlandaise et que certains d'entre eux annoncent qu'elle finira sous les eaux. Ce qui peut inquiéter dans ce scénario catastrophe comme il en existe beaucoup depuis que le dérèglement climatique est au centre des préoccupations, c'est l'échéance prévue pour qu'il se réalise qui ne se compte qu'en dizaines d'années. Les avis divergent sur la décennie où cette prophétie scientifique se réalisera mais la prévision la plus optimiste parle de 2100 d'autres déjà de 2030.

La coupable ? L'urbanisation effrénée de la ville et son environnement géologique. Construite sur un sol argileux dont les nappes phréatiques sont intensivement pompées, Bangkok s'enfonce chaque année un peu plus sous le poids du béton de ses gratte-ciels et autres aménagements urbains (de l'ordre de 5 cm par an).
Un constat unanime des scientifiques. Pour une capitale située à seulement un mètre au-dessus du niveau de la mer et en dessous de ce dernier pour certains quartiers, cet affaissement peut être lourd de conséquences. Sa situation géographique avec le Golfe de Thaïlande à quelques kilomètres et dont le littoral s'érode inexorablement vient compliquer le problème.
La montée des océans due au réchauffement climatique pourrait entraîner une disparition pure et simple de Bangkok sous les eaux si rien n'est fait pour la prévenir efficacement. Un scénario apocalyptique irréaliste ? Pas si sûr...

L'émission "Sale temps pour la planète" diffusée sur France 5, revient sur la vulnérabilité de la capitale thaïlandaise à l'eau qu'elle vienne du ciel ou de la mer.

Le professeur Anond, expert climatique, tente avec peine de convaincre ses concitoyens de quitter les zones à risque. La mer a déjà englouti des villages entiers mais la population ne semble pas prendre conscience du danger.

D’autres fléaux menacent également le pays dans un avenir proche: les rizières souffrent de la hausse des températures, les insectes et les rats s’y multiplient considérablement, les sécheresses durant de plus en plus longtemps et l’inquiétude des paysans pour leur avenir est bien réel aujourd’hui.


Source :
paperblog.fr http://www.paperblog.fr
Video : France 5
Aout 2012

emmy a écrit:

..... La mer a déjà englouti des villages entiers mais la population ne semble pas prendre conscience du danger.

Bien sur que si mais on est en Thaïlande où le pouvoir du billet de 1.000 baht multiplié quelque peu est au dessus de tout!
Un seul exemple, dans le centre de la Thaïlande, l'année dernière les catastrophiques inondations ont fait des paysans heureux, très heureux, même....
En effet, ils se sont fait indemniser des rizières noyées alors que celles-ci ne sont plus cultivées depuis des lustres...
Elle est pas belle la vie?

emmy a écrit:

...D’autres fléaux menacent également le pays dans un avenir proche: les rizières souffrent de la hausse des températures, les insectes et les rats s’y multiplient considérablement, les sécheresses durant de plus en plus longtemps et l’inquiétude des paysans pour leur avenir est bien réel aujourd’hui.

Ben ça, c'est bien fait pour leur gueule;
quand ils auront un jour compris, mais il sera trop tard,
que les animaux qu'ils appellent "nuisibles" ne le sont en fait pas et qu'il faut de toute urgence arrêter d'aller les prendre au filet, les chasser la nuit et que sais-je encore...
Ils sont en train de se tirer une balle dans le pied.


Et pourtant s'ils lisaient quelque peu au lieu de regarder les feuilletons idiots de la TV thaï, ils sauraient que la Chine de Mao a, dans son temps, tenté une expérience similaire qui leur a foutu la pire famine de tous les temps...

Un jour Mao et ses copains ont pris la décision suivante:

roulements de tambours, crécelles, cymballes , partout en Chine et ce 24h sur 24 et pendant plusieurs jours et nuits, donc;

Tous les oiseaux sont morts de fatigue, d'épuisement;
les paysans étaient contents, plus de prédateurs pour leurs épis de riz ou de blé...
Sauf que plus de prédateurs non plus contre les chenilles, les serpents, les rats...


L'Histoire se répète, mais les expériences , bonnes ou mauvaises, jamais.