La politique populiste de subvention des cultures d’exportation comme le riz et le caoutchouc en Thaïlande, commence à avoir manifestement des conséquences négatives pour les finances publiques du royaume.
Mais le défi qui sous-tend cette intervention reste à relever pour de nombreux pays à revenu intermédiaire: comment empêcher que les revenus des ruraux ne soient pas trop à la traine derrière ceux des zones urbaines?
Question subsidiaire: la populisme profite t-il vraiment au peuple comme son nom l’indique, ou est-il plutôt essentiellement une arme au service des intérêts électoraux des gouvernants à l’efficacité douteuse ? Dans le cas du riz, la politique de subvention profite davantage aux intermédiaires et aux exportateurs qu’aux populations rurales, sans aborder les problèmes de fond: faible productivité, morcellement des terres, problèmes de génération pour la reprise des exploitations etc…
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