Pour faire suite aux photos d'éric voici un article de Ouest France qui nous donne quelques explications sur ce rituel :
Un des mah song qui, en transe, se transperce les joues avec des ustensiles des plus impressionnants.
À l'extrême sud de la Thaïlande, la ville de Phuket est plus connue pour ses plages de sable fin que pour ses temples. Pourtant, tous les ans, la ville rassemble des milliers de fidèles taoïstes pour une curieuse manifestation spirituelle : le Festival végétarien. Il a eu lieu, cette année, du 15 au 23 octobre.
Non contents d'avaler de délicieux nems sans viande, pendant neuf jours, des descendants de l'ancienne communauté chinoise s'enfoncent poignards, épées, clés à molette ou régime de bananes dans les joues. Ils marchent aussi sur des braises et sautillent sur des lames de rasoirs. Le tout dans une ambiance de transe collective, de sang versé et de petits cris animaliers.
Les cérémonies commencent dès 5 h, avant les grosses chaleurs. Les fidèles se retrouvent au temple chinois. Lentement, ceux qui ont été « choisis par les dieux » via leurs représentants officiels, les gardiens du maintien des traditions millénaires, se mettent en état de transe, par petits bonds, en dodelinant de la tête, en altérant leur respiration.
Selon la croyance taoïste, l'un des neuf dieux empereurs prend ainsi possession de leur corps. Puis c'est la cérémonie du perçage : une, deux, cinq épées en travers des joues, des cylindres au diamètre plus ou moins imposant. Si les possédés se mutilent de cette façon, c'est pour racheter le mauvais karma des membres de la communauté. « Le dieu doit se blesser, ainsi il nous purifie de nos mauvaises actions », explique Li On, petit frère d'un 'possédé'.
Lire la suite de l'article ...Source Ouest France : http://www.ouest-france.fr/
vendredi 26 octobre 2012