Le musée du préservatif (Condom Museum) de Bangkok est un petit musée scientifique créé autour du préservatif. Il présente notamment des informations sur les contrôles qualité dont les préservatifs font l'objet, leur importance dans la lutte contre le SIDA et d'autres infections sexuellement transmissibles ainsi que quelques conseils pour l’achat et son utilisation.
Salles du musée
La première salle du musée est dédiée aux emballages de préservatifs et aux campagnes pour leur utilisation. Différents emballages de préservatifs y sont exposés et des recommandations pour leur achat y sont indiquées : en particulier, l’emballage d'un préservatif doit être carré (les rectangulaires risquant de déformer le préservatif) et opaque (pour éviter une dégradation par la lumière). Une date limite d’utilisation doit être marquée. Un ensemble d'affiches est présenté, ainsi qu'une photo de Mechai Viravaidya1, surnommé Monsieur Préservatif (Mr Condom), qui a joué un rôle important dans la lutte pour la mise en place du planning familial et la prévention du SIDA en Thaïlande.
Trois autres salles permettent au visiteur d'observer les tests effectués avant et après l'autorisation de mise sur le marché :
Test de résistance et de flexibilité
La résistance et la flexibilité : le préservatif est déroulé sur un tube, puis gonflé avec de l’air jusqu’à ce qu’il éclate. Sa pression au moment de la rupture est l’indicateur de la résistance, son volume celui de la flexibilité.
test pour détecter les fuites
L’étanchéité (absence de fuites) : les préservatifs sont remplis avec 300 ml d’eau. Si le premier contrôle visuel ne détecte pas de fuite, un deuxième contrôle se fait par un roulage du préservatif rempli sur du papier coloré qui absorbera l’eau et rendra visible une petite fuite.
La taille : la largeur et la longueur sont mesurées et doivent correspondre aux données de l’emballage.
L’étanchéité de l’emballage individuel : les emballages sont immergés dans un liquide coloré et de l’air est pompée sous les emballages. Un gonflement de l’emballage indique la présence une fuite ; l’emballage est alors éliminé. Les emballages sont ensuite ouverts : s’ils contiennent du liquide coloré, ils sont défectueux.
Il n’y a pas d’information sur l’utilisation d’un préservatif, mais une affiche rappelle que les corps gras (comme la vaseline) sont à éviter car ils risquent de rendre le préservatif poreux.
Histoire du musée
Le Ministère de la Santé publique Thaïlandaise délivre les autorisations de mise sur le marché et contrôle la qualité des préservatifs sur le marché. Le Département des Sciences Médicales a collectionné et testé les préservatifs depuis 1986. En 2010 il a ouvert le musée pour diffuser ses connaissances, élargir l’information au public, et montrer à des professionnels (journalistes, chercheurs) que la production thaïlandaise de préservatifs est sérieuse et fiable : actuellement la Thaïlande est le premier exportateur mondial de préservatifs
Contexte thaïlandais
La Thaïlande est un des premiers pays en Asie à avoir reconnu le problème du SIDA. Le gouvernement a concentré sa première campagne sur l’utilisation du préservatif dans l’industrie du sexe. Même si la prostitution est officiellement interdite en Thaïlande, elle est très répandue (y compris la prostitution masculine), avec une clientèle fortement masculine et un tourisme sexuel toujours très actif. La campagne des années 1990 a permis de réduire fortement la contamination via la prostitution, ce qui a réduit la mobilisation de la politique de prévention : les jeunes thaïlandais d'aujourd'hui sont réticents pour utiliser le préservatif.
-Nonthaburi La ville de Nonthaburi est localisée à une vingtaine de kilomètres au Nord de Bangkok au niveau du terminus du Chao Phraya River Express.
-Département des Sciences Médicales du Ministère de la Santé Publique Thaïlandaise (Bâtiment 9, 8e étage), Tivonon Road
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_pr%C3%A9servatif#cite_note-jeunes_tha.C3.AFlandais_d.27aujourd.27hui-5
a voir aussi :
Nonthaburi est une destination très facile d’accès depuis la capitale siamoise et fera une destination parfaite pour une sortie d’une journée loin du tumulte de la Cité des Anges.
La ville possède quelques attractions intéressantes comme le Wat Chaloem ou encore ses marchés de nuit mais son véritable intérêt est qu’elle peut servir de point de départ idéal pour naviguer vers certains marchés flottants les plus authentiques de Thaïlande ainsi que vers l’incroyable île Mon de Koh Kret.
Pour ceux qui disposent d’un peu plus de budget et de temps, un séjour chez l’habitant dans une maison traditionnelle thaïlandaise dans les environs peut fournir un souvenir vraiment inoubliable.
Il est à noter que Nonthaburi est également connue pour accueillir un certain nombre de prisons thaïlandaises de renom comme Bang Khwang et Khlong Prem tristement célèbres pour leurs conditions de détention infernales.
Marché traditionnel de Nonthaburi
Le Nonthaburi Central Market vaut vraiment le déplacement. Il s’agit d’un marché authentique et très vivant. L’espace y est bien organisé et on est loin du chaos qui règne dans certains des plus importants marchés de la capitale siamoise.
Le Nonthaburi Central Market est un endroit formidable à explorer. Il propose notamment un large éventail de produits frais et répondra parfaitement aux ententes des voyageurs souhaitant visiter un marché thaïlandais traditionnel.
Le nom de ce temple est un peu à rallonge et les habitants de Nonthaburi l’appellent en général Wat Chaloem. Il est situé sur la rive Ouest de la rivière Chao Phraya. La zone était autrefois occupée par une forteresse connue sous le nom de Pom Tham Thim construite sous le règne du Roi Narai en 1665. Mais l’édifice fut en grande partie détruit lorsque le Roi Rama 3 fit construit à son emplacement un temple en honneur à sa mère et à ses grands-parents.
Le Wat Chaloem est un très joli temple qui vaut largement qu’on prenne le temps de le visiter.
L’île Mon de Koh Kret
Koh Kret est une grande île qui se trouve au Nord de Nonthaburi. Elle est célèbre pour sa population qui appartient principalement à la minorité ethnique Mon et les objets d’artisanat qui y sont fabriqués. La poterie Kwan Aman, fabriquée en argile de Pathum Thani, est la spécialité des insulaires.
Le Wat Paramaiyikaat est un ancien monastère sur l’île de Koh Kret. Il fut construit par des immigrants Mon il y a plus de 200 ans et était à l’origine connu sous le nom de Wat Pak A
source : http://www.thailande-infos.net