Polémique autour des mascottes du match de Chelsea à Bangkok

Polémique autour des mascottes du match de Chelsea à Bangkok


Des enfants censés accompagner les stars du club de football de Chelsea sur la pelouse du stade Rajamangala mercredi 17 juillet ont-ils été évincés au dernier moment pour laisser la place à des bambins de membres du gouvernement, dont le fils de la Première ministre ? Un père, furieux, le dit haut et fort. Un porte-parole de l’équipe gouvernementale dément.

En Thaïlande, Chelsea n’a pas connu la même mésaventure que son rival Manchester United. Les Blues de José Mourinho se sont imposés 1-0 mercredi 17 juillet sur la pelouse du stade Rajamangala à Bangkok contre les All-Stars Singha, une sélection des meilleurs joueurs thaïlandais. Samedi dernier, les Red Devils s’étaient eux inclinés 1-0 contre une formation locale.
Mais si Chelsea l’a emporté, une polémique a éclaté en marge de son match. Le père d’un petit garçon de 9 ans a accusé les organisateurs de la rencontre d’avoir évincé son fils de la liste des “enfants – mascottes” censés rentrer sur le terrain avec les joueurs de Chelsea. Avant le match, Kriangyos Sudiapha a assuré, dans les colonnes du Bangkok Post, que les organisateurs du match lui avaient dit que des “enfants – mascottes” initialement prévus seraient remplacés par quatre ou cinq enfants de membres du gouvernement, dont le propre fils de la Première ministre Yingluck Shinawatra.

Désirant garder l’anonymat, un responsable de la Singha Corporation, sponsor et organisateur de l’événement, a admis, dans le Bangkok Post, que la “plupart des enfants choisis étaient ceux des cadres de la société et de personnalités en vue”. Il a reconnu avoir été autorisé à effectuer la sélection et a effectivement choisi le fils de la cheffe du gouvernement. Mais il s’est défendu de toute irrégularité ou de tout remplacement de dernière minute : “Nous avons reçu par téléphone de nombreuses demandes. Et nous avons fait ensuite un choix. Nous n’avons pas mal agi, mais nous ne pouvions pas prendre tout le monde”, a-t-il déclaré.

Pour définitivement éteindre le (petit) incendie, un porte-parole du gouvernement a officiellement démenti, rapporte l’AFP, tout évincement d’enfant au profit du fils de Yingluck. “La liste des mascottes était connue depuis des mois. Aucun nom n’a été retiré au dernier moment”, a-t-il affirmé. Selon le Nation, le fils de Yingluck, Supasek Amomchat, âgé de 11 ans, a aussi participé, avec d’autres enfants à un entrainement en compagnie des joueurs de Chelsea, la semaine précédent le match.

LB (http://www.lepetitjournal.com/bangkok) vendredi 19 juillet 2013

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