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 Histoire du Laos .

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emmy
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emmy


Messages : 1186
Date d'inscription : 22/09/2012

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MessageSujet: Histoire du Laos .   Histoire du Laos . EmptyDim 7 Juil - 15:16

Cet article présente un résumé de l'histoire du Laos, un pays enclavé d'Asie du Sud-Est, entouré par la Birmanie (ou Myanmar), la Thaïlande, le Cambodge, le Viêt Nam et la République populaire de Chine.

Des fouilles dans la région de Luang Prabang effectuées par le géologue Fromaget, ont permis d'exhumer des restes d'hominiens, analogues au sinanthrope ou "homme de Pékin", attestant que le pays lao est habité par l'homme depuis les temps les plus reculés. On a retrouvé également des objets de l'époque mésolithique et néolithique.

Il y a lieu de croire que le pays lao a toujours été toujours un lieu de transit pour nombreuses populations de diverses origines.

Il y a 5 000 ans (3 000 av. J.-C.), des populations des collines et des piémonts du sud de la Chine entament un mouvement de migration vers le sud. Ces populations sont les ancêtres des peuples de langues austroasiatiques que sont les Môns et leurs cousins les Khmers.

À une époque plus récente, peut-être vers 500 av. J.-C., sont édifiés dans la région de Xieng Khouang des mégalithes qui prennent la forme de jarres géantes, de menhirs ou de cromlechs. Les jarres contiennent des ossements incinérés, des objets en bronze et en fer. Plus tard, on appellera cette région la "Plaine des jarres". Il existe également un important site mégalithique à Hintang, dans la province de Houaphan.
Ces diverses populations sont les ancêtres de ceux que l'on appelle maintenant les Lao-Theungs et autrefois, les Kha ("sauvages", "esclaves"). Ils sont établis dans l’est, le sud-est et le sud du pays. Ils y ont été refoulés, au cours des âges, par de nouvelles migrations.

Le pays Lao avant le xive siècle

Dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, le sud du pays est occupé par des Chams ou habitants du Champa, royaume hindouiste du centre du Viêt Nam. Les Chams sont ensuite évincés par les Khmers. Aux alentours de l'an 900, le royaume de Yasovarman n'englobe que le sud du Laos, alors que deux siècles plus tard, le royaume de Jayavarman VII s'étend jusqu'à la région de Vientiane. Tant les Chams que les Khmers sont indianisés, et par conséquent perméable au bouddhisme qui se répand dans la péninsule indochinoise à partir du viie siècle.

C'est à partir du xie siècle que l'on date habituellement l'irruption des populations thaies (ou t'ai) dans le Laos actuel. Organisés en chefferies, combatifs et conquérants, sans doute poussés par l'expansion chinoise, les T'ai s'infiltrent par Diên Biên Phu et les vallées de la Nam Ou et de la Nam Suong. Au contact de la civilisation khmère, ils se convertissent graduellement au bouddhisme et par la suite imposent dans les régions où ils s'établissent leur langue et leur culture. Les Lao représentent un rameau particulier de la branche T'ai. Ce sont eux qui occupent le Laos actuel et le nord de la Thaïlande actuelle. Une inscription siamoise de 1292 atteste l'existence d'un royaume lao autour de Luang Prabang.

La colonisation française (1893-1954)

L'instauration du protectorat français[modifier]
Finalement, dans la péninsule indochinoise, seul le royaume du Siam réussit à préserver son indépendance, alors que les Britanniques étendent leur domination sur la Birmanie et les Français sur le Viêt Nam, le Cambodge et le Laos qui sont progressivement regroupés au sein de l'Indochine française. Une épreuve de force a lieu avec les Siamois, du fait des prétentions de ces derniers sur le Laos. Des navires de guerre français bloquent Bangkok pour contraindre les Siamois à signer, en 1893, un traité par lequel ils reconnaisseent le protectorat que les Français ont instauré au Laos. Jusqu'en 1946, contrairement au protectorat cambodgien, le Laos ne constitue pas un État centralisé, mais un ensemble de territoires, dont le protectorat français constitue l'unité. Une monarchie siège à Luang Prabang mais ne détient pas la souveraineté sur l'ensemble des pays lao.

À la suite des accords de Genève de 1954, les Français rendent aux Lao la pleine souveraineté de leur pays. Si l'on ajoute aux soixante ans de protectorat les vingt années qui suivent, et où la présence culturelle de la France demeure très forte, ce qui constitue environ quatre-vingts ans de liens relativement forts entre la France et le Laos.

Une présence française peu contestée

Jusqu'en 1940, l'aristocratie Lao accepte volontiers la présence française, qui a empêché l'absorption du pays par le Siam. Les colonisateurs ne remettent jamais en cause la présence du roi dans son palais de Luang Prabang. Ont lieu en revanche, des mouvements de rébellion de la part de certaines minorités montagnardes. Les Français, en effet, mettent en chantier, à partir du début du xxe siècle, la construction d'un réseau routier desservant l'ensemble de l'Indochine, et entendent mettre à contribution les populations locales. Dans les faits, cette contribution, sous forme de "corvée", repose souvent sur les Lao-Theungs, déjà en situation de quasi-esclavage vis-à-vis des féodaux Lao auprès de qui ils s'endettent. La révolte la plus sérieuse a lieu entre 1900 et 1910, dans le plateau des Bolovens, au sud du pays. La corvée est abolie par le Front populaire en 1936.

En 1940, le Laos connaît la paix, mais reste très peu développé. 95 % de la population y est analphabète. 12 000 enfants fréquentent des écoles primaires où l'enseignement est donné en français. Ce sont les pagodes qui transmettent l'usage de l'écriture lao. Bien que dans le Sud du pays, certains colons français aient obtenu des concessions agricoles, la présence française est surtout administrative. La mise en valeur de l'Indochine est concentrée dans l'actuel Viêt Nam. Le Laos étant peu peuplé, les Français encouragent les Vietnamiens à s'y installer pour y occuper des emplois de fonctionnaires ou d'ouvriers dans l'exploitation minière. À part Luang Prabang, les villes de quelque importance, comme Vientiane, Paksé, Savannakhet ou Thakkhek, se peuplent d'une forte colonie vietnamienne.

Le faible niveau de scolarisation peut expliquer le caractère tardif du réveil nationaliste lao, qui ne s'exprime guère avant 19451, alors que dans le Viêt Nam voisin, dès le début du siècle, des lettrés s'organisent pour résister à la colonisation, laissant la place dans les années 1920 à toute une palette de mouvements nationalistes parmi lesquels le Parti communiste indochinois, dirigé par Nguyen Ai Quoc, plus tard connu sous le nom de Hô Chi Minh.

La Seconde Guerre mondiale et l'éveil nationaliste

La Seconde Guerre mondiale ébranle la puissance coloniale : la France est contrainte de céder à la Thaïlande, alliée de l'Empire du Japon, les provinces situées sur la rive occidentale du Mékong (province de Sayaboury et une partie de la province de Champassak). Pour compenser les pertes des territoires, Jean Decoux, gouverneur général de l'Indochine, réorganise l'administration laotienne, accorde au gouvernement royal de Luang Prabang une autonomie légèrement accrue, et étend sa souveraineté à trois nouvelles provinces, celles du Haut-Mékong, de Xieng Khouang et de Vientiane. Le prince Phetsarath Rattanavongsa est intégré au conseil du roi et dirige une sorte de gouvernement2.

Une anecdote est révélatrice du développement du nationalisme lao à cette époque : face aux menaces japonaise et thaïlandaises, les autorités coloniales sont conduites à s'appuyer davantage sur les élites lao. Le directeur de l'instruction publique de Vientiane encourage les jeunes lao cultivés à retrouver les sources de l'identité culturelle lao : littérature, musique, histoire… En 1944, quand le même fonctionnaire français tente développer l'usage de l'alphabet romain pour écrire le lao, il se heurte à une vigoureuse résistance de la part du prince Phetsarath, Premier ministre à la cour de Luang Prabang. Le prince estime que l'écriture est un élément essentiel de la culture lao, au même titre que la langue et le bouddhisme. Par ailleurs, Phetsarath encourage ses jeunes demi-frères à suivre des études d'ingénieurs en France ; Souvanna Phouma et Souphanouvong, premiers ingénieurs du Laos incarnent jusqu'en 1975 les deux composantes rivales du nationalisme lao, l'une pro-occidentale et l'autre pro-communiste.

La première et la deuxième guerre d'Indochine

En mars 1945, les Japonais occupent militairement toute l'Indochine française. Sisavang Vong, roi de Luang Prabang, refuse cependant de coopérer avec eux et de décréter comme ils le souhaitent l'indépendance du pays, se trouvant en conflit avec son premier ministre, le prince Phetsarath Rattanavongsa. Le monarque finit par céder sous la pression, et se considère ensuite comme prisonnier. La population locale tend à soutenir le monarque et les Français, et des groupes de soldats français et lao mènent des actions de résistance au Laos contre les Japonais. Entre la capitulation du Japon en août 1945, et le retour des troupes françaises au printemps 1946, le prince Phetsarath forme un gouvernement réunissant les nationalistes lao de toutes tendances, qui prend le nom de Lao Issara (Laos libre). En septembre 1945, les troupes Alliées de la République de Chine commencent à pénétrer au Laos, mais se préoccupent moins de remettre de l'ordre que de piller la récolte d'opium3,4. En octobre 1945, un coup de force est organisé pour détrôner le roi et décréter l'indépendance du pays, en tant qu'État unifié. Phetsarath est proclamé chef de l'État lao (Pathet Lao). En novembre, le roi est fait prisonnier dans son propre palais. À partir de mars 1946, les Français, épaulés par les hommes du prince Boun Oum, reprennent progressivement pied au Laos, et le gouvernement nationaliste doit se réfugier en Thaïlande, tandis que le roi est remis sur le trône de Luang Prabang.

Entre 1945 et 1980, le Laos connait une période de guerre pratiquement ininterrompue, mais la vallée du Mékong est davantage épargnée par les combats que les zones montagneuses. Le Laos est par ailleurs réorganisé sous la forme d'un État centralisé. Le 27 août 1946, le Royaume du Laos accède à l'autonomie interne au sein de la Fédération indochinoise et de l'Union française. Le gouvernement central est placé sous l'égide de la monarchie de Luang Prabang, avec Sisavang Vong comme souverain.

Le pays Lao en 1999

Une relative prospérité

La nouvelle politique économique conduite depuis 1986 et la paix qui s'est étendue progressivement à tout le pays se sont traduites par une relative prospérité. Entre 1986 et 1996, la croissance moyenne du PIB est de 6,4 % par an, moyenne qui recouvre bien entendu de grandes disparités.

Les régions montagneuses qui ont connu un certain nombre de fléaux naturels n'ont guère profité de cette embellie. Le Laos a pu bénéficier d'une aide internationale assez diversifiée (Thaïlande, Australie, Chine, Europe, Japon).

En avril 1994, on a inauguré le pont de l'amitié lao-thaïlandaise, premier pont transfrontalier sur le Mékong, qui symbolise en quelque sorte l'ouverture sur le monde. Plusieurs projets hydroélectriques de grande importance ont été initiés : les possibilités du Laos sont riches en ce domaine, il peut vendre de l'électricité à la Thaïlande. De fait, l'électricité est le premier produit d'exportation devant l'agriculture, le bois, l'étain et les textiles.Histoire du Laos . 220px-10

Il n'empêche que jusqu'à présent, la balance commerciale est largement déficitaire, du fait d'un très faible développement de l'industrie.

Malgré la croissance économique constatée depuis 1986, la situation dans les domaines de l'éducation et de la santé est inférieure à ce qu'elle était au début des années 1970. Le départ massif des élites éduquées entre 1976 et 1980 fait encore sentir ses effets.

La crise asiatique

En 1997 et 1998, le Laos a subi de plein fouet ce qu'on a appelé la crise économique asiatique même si, en dehors de la vallée du Mékong, une économie de subsistance et peu monétarisée a protégé la majorité de la population contre une grave contagion.

La Thaïlande, premier pays frappé par la crise, était le premier investisseur au Laos. La globalité des investissements étrangers est passés de 1,2 milliard de dollars en 1995 à 150 millions en 1997. Entre juillet 97 et fin 98, le kip laotien est passé de 900 kips à 4200 kips pour un dollar, il a également perdu la moitié de sa valeur par rapport au baht thaïlandais. Tous les produits importés, ne serait-ce que l'essence, deviennent inabordables pour la population. En 1998, la croissance était tout juste positive.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Laos
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